Acquérir, protéger et laisser pousser des arbres et des forêts… un état d’esprit.
Dans la foulée de ce précédent article où je présente la friche que je laisse librement évoluer depuis quelques années, voici un petit recueil d’articles sur le même thème qui peuvent être source de motivation, d’informations et d’inspiration ! Nous sommes de plus en plus en France et en Europe à investir dans des terrains, friches voire des forêts pour « ne rien en faire » comme disent ceux qui n’ont pas encore compris (hélas) l’enjeu de tels projets. Au final, « ne rien en faire » c’est pile ce qu’on peut faire de mieux : laisser la nature tranquille ! Redonnons un peu de place à la vie sauvage, nous nous sommes trop étendus (les humains)…
Voici deux associations, l’une française « Mission Haie » et l’autre Belge « Planteurs d’avenir » qui ont pour objectif de replanter des centaines de milliers de kilomètres de haie afin de recréer des bocages riches de vie sauvage. À savoir que chaque année 10 000 km de haie sont arrachées pour satisfaire la soif de développement de grandes exploitations agricoles. Mais on remarque aussi une nouvelle tendance qui va à contresens : de plus en plus de financements sont alloués à ces projets participatifs de plantation qui permettent aussi de recréer du lien social… J’ai personnellement participé à la plantation d’une haie de 3 km et c’était très sympa !
Dans l’Allier (qui n’est pas encore réputé pour son climat méditerranéen), l’Office National des Forêts (ONF) installe des « îlots d’avenir », c’est à dire des dizaines de milliers d’arbres qui vivent beaucoup plus au sud, normalement ! Donc nous aurons prochainement en Auvergne de nombreux chênes verts, chênes sessiles, séquoias , chêne-lièges et robiniers qui, aidés par les scientifiques et les professionnels de la forêt, deviendrons probablement les futurs bois de demain. Car oui le réchauffement climatique va très vite (10 m / jour au sol) et il faut maintenant faire de la migration assistée pour aider les plantes à survivre, et nous aussi au passage…
Bien conscient que planter des arbres n’est pas planter une forêt, le collectif Wild-Bretagne fait de la « résistance sauvage » en achetant des terrains pour en faire des petites réserves naturelles. Dans ce but, l’association compte sur le financement participatif, et ça marche ! Ensuite, il suffit patiemment de laisser la nature se débrouiller, sans intervenir. Elle reprend spontanément sa place.
Un article du « Monde » sur les achats de forêts sauvages par les particuliers. Un geste qui, au delà de contribuer à la santé de l’environnement et de faire un cadeau aux générations futures, permet aussi de lutter contre l’écoanxiété en passant à l’action !
Exemple de campagne de financement participatif « Aidez-nous à financer des réserves de biodiversité » lancée par l’association « Agir pour l’Environnement ». Avec notamment des infos sur l’ORE (Obligation réelle environnementale) pour protéger durablement des terrains contre toute forme d’exploitation.
https://fr.ulule.com/reserves-de-biodiversite/?utm_source=rs&utm_campaign=presale_150626
Un article sur des particuliers ayant acheté des prés et des forêts en Ardèche (Tournon-sur-Rhône) pour en faire… rien du tout ! (façon de parler hein !)
Un reportage « France 3 » dans le Morvan où des gens achètent des espaces naturels pour protéger la biodiversité contre les ravages de l’exploitation forestière intensive, encore !
Un autre reportage « France 3 « en Auvergne où le Conservatoire des espaces naturels (CEN) propose d’acheter des portions d’une forêt ancienne sanctuarisée pour la protéger durablement contre les activités humaines.
« J’agis Je plante », le projet lancé par la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et soutenu par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) qui permet de se former, de savoir où, quand et quoi planter.