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Un aquarium « low-tech » ouvert, filtré par les plantes !

Intro

Il y a quelques années, j’avais tenté déjà de sortir un peu des sentiers battus de l’aquariophilie. Pour mon aquarium de 450 litres, j’avais préparé moi-même mon substrat et j’avais développé également une recette d’engrais « maison ». Ce bac était très classique, éclairé, chauffé et filtré, en bref très (trop ?) propre ! (lien).

Mon 450L vendu pour cause de déménagement, j’ai fait une pause en aquariophilie pendant 3 ans mais j’ai utilisé ce temps pour me documenter sur les aquariums « low-tech » utilisant peu, voir aucun équipement autre que le bac en verre nu. J’étais curieux de comprendre comment réussir un aquarium équilibré sans avoir recours à tout un tas de systèmes et technologies électriques.

Une autre chose m’intriguait beaucoup : la possibilité de ne pas couvrir l’aquarium voire de pouvoir faire émerger une partie de son contenu (décor et plantes). Cela permet de voire les poissons par le dessus (comme dans une mare) et c’est visuellement très attrayant.

Voici donc, avant de donner plus de détails, une photographie de mon nouvel aquarium ouvert « low-tech » :

aquarium_ouvert_lowtech_blognature_001

Quand on parle d’expertise en aquariophilie, il y a deux visions possibles mais opposées :

1 / Maîtriser tout un accumulât de technologies (filtres, pompes, chauffage, osmoseur, CO2, chimie de l’eau, etc…), à la mode « consommation ».

2 / Penser « Nature » : s’intéresser à ce qui se passe naturellement dans un aquarium (les cycles) et faire en sorte de créer les meilleures conditions pour que cette Nature s’exprime et « gère » d’elle-même !

Un exemple en photo (source):

aquarium ouvert

Un autre bel exemple de bac ouvert réussi (lien)

aquarium_ouvert_3

Ce type d’aquarium sans filtre est également connu sous la « technique Walstad » du nom de la biologiste s’étant intéressé aux aquariums plus naturels, écologiques. Le principe derrière le fonctionnement d’un aquarium sans filtre est assez simple : on laisse faire la nature. Ce sont les plantes (à installer en grand nombre) et les micro-organismes (présents naturellement) qui vont s’occuper de nettoyer l’aquarium et purifier l’eau, comme ils le font dans leur environnement naturel. Ce même principe s’applique aux bassins de jardin, j’en parle dans cet article : lien. On cherche à reconstruire un équilibre entre les producteurs d’azote et les consommateurs.

Pour avoir des idées concrètes de ce qui était réalisable, le réseau social « Pinterest » m’a bien aidé dans mes recherches avec des mots clefs comme « Aqua-terrarium, paludarium, riparium, insularium ou encore Wabi-kusa », lien vers mon tableau. Puis la lecture de nombreux forums et blogs dont « l’aquariophilie simplement » m’ont aidé à concrétiser mon projet.

aquarium ouvert

Un autre exemple sympa (source)

On voit toujours les aquariums comme une boite fermée et parfaitement contrôlée par la technologie. Une alternative est donc possible et c’est ça qui est séduisant !

Au final mon projet d’aquarium a en effet pris la forme d’un simple bac ouvert avec des plantes qui peuvent en sortir. Avant de commencer, il m’a fallu lever trois questions importantes :

Obstacle n°1 : le bac ouvert et l’évaporation d’eau

Tout aquarium (ouvert ou fermé) donne lieu à de l’évaporation en plus ou moins grande quantité. Lorsque l’eau s’évapore, elle est pure, donc elle laisse derrière elle dans le bac les éventuels sels et polluants qui se concentrent alors progressivement. Donc, quand on s’intéresse aux aquariums ouverts on lit partout sur le Net :

– qu’ils évaporent beaucoup. Ca c’est plutôt faux, ou c’est au moins « relatif », car en ce qui me concerne, pour une surface d’1/2 mettre carré je ne fais qu’un complément de 10L par mois. C’est tout.

– qu’il faut compléter avec de l’eau osmosée. Et du coup il faut s’équiper d’un osmoseur qui, en plus de son coût de départ, de sa consommation énorme en eau, de sa consommation en électricité, a une durée de vie limitée. Tout ceci n’apparaît donc pas compatible avec l’idée d’un aquarium low-tech « nature ». C’est même l’idée opposée !

Récupérateur d'eau de pluieEt pourtant, en cherchant bien, on trouve une alternative très simple et peu onéreuse : l’eau de pluie ! L’eau de pluie est pure au départ. Elle peut ensuite récupérer quelques polluants atmosphériques ainsi que quelques saletés sur le toit de la maison, mais ça reste très raisonnable. S’équiper d’un réservoir d’eau de pluie est très simple et possible même avec peu d’espace, pour un faible coût. Dans mon cas, chaque pluie (même rare dans le Sud) me rapporte 300 L d’eau, donc j’ai de quoi faire. Le tout pour moins de 50 €.

Obstacle n°2 : l’éclairage

Le « vrai » aquarium low-tech est une simple cuve posée derrière une fenêtre. C’est exactement comme une marre mais en intérieur. Voici un très bel exemple (source) :

aquarium_naturel

Or, il n’est pas toujours facile de pouvoir installer un aquarium derrière une fenêtre chez soi et bien souvent la quantité de lumière perçue reste une faible proportion de celle qui rayonne dehors. La seule alternative possible est donc d’ajouter une source de lumière artificielle.

C’est d’ailleurs souvent l’une des deux seules entorses (avec une mini-pompe de circulation pour éviter que l’eau ne stagne) faites au concept de « sans technologie ». C’est pour ça d’ailleurs que l’on parle plutôt de « low-tech ».

power_ledHeureusement, pour rester sur le thème « environment-friendly », la technologie LED a beaucoup progressé ces dernières années et des produits très innovants sont maintenant accessibles pour le grand public : les barres ou rampes à LED. Celles-ci sont capables, pour une consommation très nettement inférieure à toutes les autres solutions d’éclairage, de diffuser une quantité importante de lumière (en tout cas suffisante pour les aquariums) et de reproduire assez fidèlement le spectre solaire.  En revanche, leur coût d’achat reste assez élevé. Pour ma part j’ai investi dans une « Power Led » de chez Eheim et pour 34 Watts  j’obtient 230 µmol/m²/sec à la surface du bac ce qui est déjà très lumineux.

Dernier obstacle : la cuve.

L’une des choses qui donne de l’intérêt aux aquariums ouverts est la simplicité de leur design : dans l’idéal un simple bloc de verre sans renforts collés, sans couvercle, rien. Le problème est qu’il n’est pas facile de trouver dans le commerce des cuves sans renfort pouvant contenir un volume d’eau correcte (à partir de 250 L). Ici, je me suis orienté vers une boutique locale spécialisée dans la construction d’aquarium sur mesure (Thalassa Aquarium). Ce n’est pas la solution la moins chère mais c’est un régal de choisir librement ses dimensions et d’avoir ensuite un « pro » qui crée votre bac.

Installation

1/ Installation de la cuve vide sur le meuble (l90cm x p50cm x h55cm, à peu près 250 L), suspension de la barre à LED au plafond et installation de la mini pompe (Eheim) de brassage, qui alimentera les plantes émergées. Une astuce ici pour maintenir le tuyau est de réaliser des anneaux avec des petits colliers de serrage et de les coller avec de la silicone spéciale aquarium, directement sur le verre.

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2/ Collage (silicone) des blocs de pouzzolane (en provenance en direct d’Auvergne !).

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5/ Encrage des racines au sol. Cette fois-ci des points d’encrage sont réalisés avec de petits morceaux de tubes collés à la silicone.

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6/ Ajout de quelques poignées de terreau aquatique en tant que complément minéral.

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7/ Ajout du sable.


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8/ Installation des plantes. Certaines sont maintenues avec du fil de pêche sur des branches.

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9/ Remplissage

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10/ Détail du système d’arrosage des plantes aériennes (répartiteur 16 mm / 5 mm).

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Résultat

Après 1 semaine

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Après 1 mois

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Après 4 mois

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Comparaison 1 semaine /  6 mois après une bonne taille des plantes aériennes.

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Après 9 mois de fonctionnement et un petit complément en « engrais maison » à base de fer et d’oligoéléments. (lien).

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Questions diverses

Quel entretien ?

Changement de 50% de l’eau au bout d’1 mois comme il est conseillé, puis quasi aucun entretien à part des compléments d’eau (10 L d’eau de pluie par mois), le raclage des vitres (astuce : une carte de fidélité en plastique fixée sur un manche balai), la taille des plantes extérieures. Au contraire même, il est conseillé (et je le fais) d’ajouter des feuilles mortes dans le bac. Celles-ci sont rapidement dégradées par les micro-organismes et contribuent ensuite à nourrir les plantes. Et cela donne un côté visuel encore plus naturel.

Quelles plantes utiliser ?

Pour les plantes aquatiques, plutôt que de partir en quête sur les forums, une quête perdue d’avance, pour savoir après de longs débats quelles sont les plantes les plus adaptées à ce type d’aquarium, voici la technique en 2 étapes qui fonctionne :

1/ Installer la plus grande diversité de plantes possibles

2/ Au bout d’un moment, faire le point sur celles qui tiennent et ne garder que celles-là. Et compléter ensuite par les mêmes ou des espèces voisines.

Plantes qui poussent très bien dans mon bac : Anubias, Echinodorus, Cryptochoryne, Vallisneria et Egeria.

Plantes qui réussissent moyennement voir pas du tout : Alternanthera, Nymphoides, Pogostemon, Hydrocotyle.

Pour les plantes en dehors de l’eau, j’ai acheté quelques boutures de plantes d’intérieur (Ficus, Fittonia, Callisia, Nephrolepsis, Capillaire, Phlebodium), complétées par diverses espèces de mousses, petites fougères et hépatiques (Marchantia) trouvées dans la nature.

Comment gérer les algues ?

Je n’ai quasiment aucunes algues, car je rappelle le principe qui est au cœur de ce système, qui est en fait un écosystème : les algues sont en concurrence avec les plantes (aquatiques et en dehors de l’eau) pour se nourrir des formes azotées présentes dans l’eau, provenant essentiellement les déchets émis par les poissons et les débris végétaux. Comme ici on installe volontairement beaucoup de plantes, elles consomment l’azote qui n’est alors plus disponible pour les algues. Il faut juste être vigilant sur l’apparition d’algues les premières semaines et éventuellement diminuer la durée d’éclairage (photopériode), le temps que s’installent bien les plantes.

Équilibre azote plantes aquatiques / algues

Et les animaux ?

La méthode Walstad conseille d’introduire les poissons aussitôt la mise en eau. J’ai attendu une semaine pour ajouter 3 Guppys qui se sont très vite reproduits (à J+2 mois et J+3 mois).

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Maintenant j’ai une quinzaine de poissons (des Guppys, quelques Hasemania nana et quelques Barbus cerises qui se sont également reproduits). J’ai également ajouté des crevettes grises et j’ai beaucoup d’escargots venus naturellement. J’ai noté que l’ajout de Corydoras n’est pas une bonne idée car ils remuent continuellement le fond. Les débris restent alors continuellement en suspension dans l’eau.

A part tous ces « gros » animaux, l’aquarium contient plusieurs autres petites bestioles qui grouillent plus ou moins partout dans l’eau ou à l’extérieur comme ces pucerons spécialistes des lentilles d’eau.

Pucerons sur lentilles d'eau

Autres aspects techniques…

  • Quels contrôle de la qualité de l’eau ? tests pH, nitrites, nitrates : aucun ! Le principe est de laisser faire.
  • CO2 : aucune gestion.
  • Chauffage : aucune gestion.
  • Filtration : aucune. Cependant, pour éviter la « stagnation » et alimenter les plantes extérieures en eau, j’utilise une mini-pompe de circulation qui tourne 15 minutes toutes les 3 heures.
  • Eclairage : ayant une maison très lumineuse, la rampe à LED (Heheim Power Led 34W) est allumée seulement de 17h à 21h. L’aquarium bénéficie des rayons du soleil les matins de printemps et d’automne.

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Quelques détails en photos

Un petit « plus » très intéressant : réussir à faire pousser des hépatiques (marchantia). On ne trouve que peu de chose sur le Net concernant la culture des hépatiques, ces plantes ancestrales peu connues et plates, qui se trouvent à la limite évolutive entre le monde des plantes terrestres et des algues. Je suis assez surpris de voir combien ces plantes étranges se plaisent sur mon bout de pouzzolane et prennent le dessus, petit à petit, sur la mousse.

marchantia_blognature

Quelques autres vues…

En conclusion : une expérience plutôt réussie jusqu’ici !

Toujours pas d’envahissement pas les algues, des poissons qui se reproduisent, et un minimum d’entretien ! Si c’était à refaire j’augmenterais simplement l’espace émergé car cette connexion entre la monde aquatique et le monde « aérien » protubérant est vraiment épatante. Je pense que je ne reviendrai jamais aux aquariums classiques. Une fois qu’on a goûté à ce concept de bac « naturel » on ne peut plus revenir en arrière.

Petite mise à jour 20 mois plus tard : ici !

161 réflexions sur “Un aquarium « low-tech » ouvert, filtré par les plantes !

  • Ping : Comment choisir entre un aquarium d'eau douce et d'eau de mer ?

  • Hello, de bons conseils grâce à toi, j’ai pu faire mon premier aquarium et en plus en low-tech super content ! Merci !

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    • Je suis très heureux de savoir qu’un nouveau bac low-tech a pu naître suite à la lecture de mes articles. C’est justement le but. Bravo pour ce bac, bonne continuation ! 🙂

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  • Bonjour, vous trouvez ou le système d’arrosage comme sur la photo No 10 ? merci de votre réponse

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    • On en trouve dans les grandes surfaces de jardinerie ou chez les spécialistes de l’arrosage. C’est un raccord pour réseau de goutte-à-goutte.

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  • Bravo pour la réalisation de cet aquarium planté sans filtration. Il est vrai que l’évaporation doit être compensée, sans oublier de renouveler un tiers de l’eau régulièrement. Il est rare de voir un tel aquarium évolué dans le temps. Souvent, c’est la première en eau qui est publiée, puis plus de nouvelle.

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    • Merci. Et aujourd’hui il est toujours en eau, même si j’ai encore simplifiée l’approche. Il faut que je mette ça en ligne…

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  • Bonjour et merci, grâce à vous, je me suis jetée à corps perdu dans l’aventure « low tech » merci
    un an après, je persiste
    hélas mon eau est toujours brune, malgré les changements réguliers
    auriez-vous une ou des solutions à me proposer ?
    bien à vous
    cat

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    • L’eau brune des colorants naturels relargués par le bois ou l’humus. C’est même une chose qui est recherchée par certains car ça se rapproche de l’aspect naturel des ruisseaux. Changer une partie de l’eau diminue un peu l’effet coloration, sinon certains utilisent des filtres à charbon mais dans ce cas on quitte clairement la dimension « low-tech ». Dans l’idée, il faut juste laisser faire les choses. 🙂

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      • Merci beaucoup pour le conseil , je sais que c’est recherché mais vraiment foncé, je ne vois presque pas mes poissons sans lumière artificielle

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  • Bravo pour ce travail, que j’ai trouvé par les vidéos (Aqualow ou Adrien) low tech de YouTube !!!
     
    J’y réfléchis pour moi-même (j’ai un 120l + meuble achetés en promo, toujours vides depuis deux ans, en projet reporté). C’est pour un couloir sans prises électriques où je pensais percer un trou dans le mur pour y passer un câble électrique et y brancher les équipements « normaux »…
     
    …mais si je trouve un modèle de rampe led qui peut s’alimenter par batterie ou piles rechargeables, je fonce !!! Le bloc filtre étant déjà intégré, je peux éventuellement le brancher ponctuellement à une prise électrique d’une pièce voisine juste en mode « brassage » d’eau. Et il ne me restera plus qu’à gérer le problème esthétique des deux renforts supérieurs de verre (pont de mousse ou prise en sandwich dans un tronc de bois, à réfléchir).

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    • Merci. Il ne faut pas hésiter à tenter l’expérience « low-tech », c’est une super expérience ! De mon côté, l’été, dans une pièce lumineuse je n’ai même plus besoin d’éclairage. J’éteins tout ! Quant à un besoin de brasser l’eau, je pense que ce n’est pas nécessaire non plus. Perso, je compare mon bac à une marre. L’eau n’est pas brassée dans une marre, et elle peut pourtant y être cristalline (sauf si présence de carpes). Bonne chance 😉

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  • C’est magnifique, vous m’avez donné plein d’idées moi qui commence en aquariophilie.
    Merci.
     

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  • Bonjour,

    J’ai une petite interrogation, pensez vous que pour faire la partie émergée une haute racine assez large soit possible pour y mettre autre chose que de la mousse ? Les racines peuvent elles s’y accrocher comme sur la lave ? Idem sur un autre type de roche moins poreuse ?
    Merci pour votre article, je suis inspirée !

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    • Tout est possible, il faut tenter. J’ai un projet similaire sur racine dans un petit bac, je vais le publier bientôt.

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    • Très sympa ! merci pour le partage. La monstera se plait bien visiblement !

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  • J’ai rajouté une monstera avec ses racines en immersion, plus 2 morceaux de pothos. Ça aide bien à la filtration 🙂

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    • Oui, et ça doit donner un bel effet tropical.

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  • Je m’y met mais en partant d’un aquarium déjà plein ! Je suis d’Auvergne aussi 🙂

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  • Bonjour,
    Je viens de me lancer dans le low-tech,
    J’ai enlevé le filtre biobox2 qui était présent, j’ai juste laissé la pompe afin de créer un brassage de l’eau dans la bac.
    J’ai laissé le sol composé de manado, quartz et sable de Loire, qui était déjà présent depuis 3 ans).
    Ensuite j’ai rajouté divers bout de bois trouvé près d’une rivière que j’ai maintenu avec des cailloux préalablement portes à ébullitions.
    J’ai bien planté le bac : 3 anubias nana,
    1 echinodorus bleheri, 1 althernantera, et l’arrière du bac avec des hygrophila polysperma + 2 lucky Bamboo.
    Je vais également rajouter 2 boutures de pothos qui pousseront à l extérieur du bac (juste la racine qui poussera dans le bac).
    Le bac est composé de 4 barbus de Sumatra déjà présents au début du bac (qui seront remplacés à leur mort par des qqes guppys endler ou guppy pœcilia males) ainsi qu’une trentaine d’escargots tueurs Amentone Helena.
    Je sais que ce n’ai pas le top car ils tuent tous les escargots donc je ne peux pas rajouter de planorbes et autres détritivores. Que feriez-vous?
    De plus, n’ayant pas d’eau de pluie ou de riviere près de chez moi j’utilise de l’eau de conduite en rajoutant conditionneur d’eau + bactéries.
    J’ai une rampe chihiros 34w 5600 lumens réglable. Je constate l’apparition d un voile blanc par endroit sur le bois, ainsi que quelques dépôts p e d’algues sur des plantes plantées hier… est-ce normal?
    Qu’en pensez-vous?
    Pouvez-vous me donner vos conseils?
    D’avance merci pour votre aide.
    Cordialement.
    Anthony

    Répondre
    • Retirer le filtre ne suffit pas à faire du low-tech. 😉
      Il faut essayer de :
      – diminuer voire supprimer l’éclairage,
      – enlever la pompe,
      – enlever la résistance chauffante,
      – arrêter d’ajouter des produits quels qu’ils soient dans l’eau, notamment des conditionneurs,
      – ne pas « stériliser » les racines, sables, plantes et pierres qui rentrent dans l’aquarium,
      – limiter la population animale (qui salit),
      – augmenter la population végétale (qui filtre).
      Tout ceci peut sembler étonnant mais essayer le low-tech, c’est vouloir mettre un peu de « Nature » sans son aqaurium.
      Si vous n’avez que de l’eau du robinet, il faut la tirer plusieurs jours à l’avance et la laisser s’aérer, ça éliminera un peu le chlore.
      Mais un bac ouvert n’évapore QUE de l’eau pure, donc l’eau qui reste dans l’aquarium se concentre petit à petit en minéraux. C’est pour cette raison qu’il est conseillé de compenser l’évaporation avec de l’eau de pluie.

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  • Magnifique aquarium low-tech, félicitations ! 🙂
    Je pense me lancer dans cette expérience pour mon aquarium de 96 litres. J’aurais qqes questions afin de ne pas faire n’importe quoi :
    – Quel type de poissons y mettre? 1 harem de gourami seul, plusieurs guppys, ou autre ?
    – Nourrissez-vous les poissons de cet aquarium ? Si oui à quelle fréquence?
    – Vous parlez de créer une sorte de partie émerger en partant des bords de l’aquarium, pouvez vous donner des conseils afin de réaliser la même chose? Sera t elle faite aussi en pouzzolane ?
    – Quel système mettre afin de pouvoir humidifier toute cette partie émergée ?
    D’avance merci pour vos réponses.

    Répondre
    • Il ne faut pas hésiter à tester le low-tech, c’est génial ! On ne revient plus en arrière ensuite.
      1/ Pas de trop de poissons et surtout des petits pas trop gourmands, voire même pas du tout de poissons mais que des crevettes : en faisant ça, la vie explose dans le bac avec de nombreux petits organismes aquatiques, des escargots, des vers, etc qui nagent dans tous les sens ! Dans mes derniers essais, je ne mets plus de poissons, sans regret.
      2/ Oui, un fois tous les 10 jours, une mini pincée de paillettes à poissons. Le reste du temps ils se nourrissent de ce qu’ils trouvent dans le bac. Je n’hésite pas à jeter dans l’aquarium toutes les araignées et mouches que je trouve chez moi. Les poissons gardent leurs réflexes de prédateur si on ne les nourri pas trop et les insectes ne font pas long feu !
      3/ J’ai construit la partie émergée d’une certaine façon (voir la vidéo en entier, c’est expliqué à la fin). Mais il est possible de faire autrement. Pour ça : pas de règle !
      4/ idem: lire l’article ou regarder la vidéo en entier ! 😉

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  • Les bacs low-tech sont devenus mes bacs préférés: peu d’entretien, beaucoup de plaisir à les regarder. Ils sont aussi plus « écologiques » dans le sens ou l’on consomme moins d’électricité, d’eau etc qu’un aquarium conventionnel.

    Voici le mien: Dennerle 50L Scaper Tank, rampe LED Chihiros 45cm (27w) réglée sur le niveau de puissance 2 sur 7, JBL e402 (overkill… Mais silencieuse). J’ai tenté du « zéro filtre » sans succès: moisissures sont apparues, et les melanoides montaient à la surface tous les matins. Le manado seul n’est sans doute pas suffisant.

    Concernant la plantation: Anubias, Microsorum, Vallisneria et Fissiden Fontanus. Une branche de vignes récupérée chez les beaux parents, et quelques galets et le tour est joué!

    Félicitations pour ce bac exceptionnel et pour le partage de tes passions via ce blog, j’en apprend chaque jour! Je partage au passage un guide que j’ai également écrit sur le sujet pour aider les débutants:

    https://mrtortue.com/aquarium-naturel-sans-filtre-pas-cher/

    Bonne continuation!

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    • Merci pour ce message. J’ai encore poussé le bouchon un peu plus loin depuis plus d’un an avec un low-tech de 15 litres sur mon bureau, sans poisson et sans aucune pompe. Seule une ampoule de 3W éclaire le bac pendant 8h. Les crevettes s’y reproduisent ainsi que de nombreux petits organismes. Une vraie mare d’intérieur. 🙂

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      • J’ai aussi dans l’idée de faire un bac à crevettes, sans filtration. ça fait ça en moins à nettoyer! Peux-tu en dire plus sur ce bac? (sol, plantes etc)

        C’est peut être l’occasion d’un nouvel article sur le blog 🙂

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        • Je n’arrive plus à trouver le temps de bloguer… mais oui j’y pense. Pour ce bac, je suis allez au bord d’une rivière voisine chercher : le sable, une jolie racines, des galets et quelques plantes aquatiques (Chara). Ensuite j’ai ajouté quelques plantes diverses du commerce et des crevettes. Je me contente depuis plus d’un an de compléter cet aquarium avec de l’eau de pluie, c’est tout ! Et ça fonctionne à merveille ! Sur un bureau c’est génial. Quasi aucun entretien.

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  • Salut merci beaucoup pour ce tuto. J’ai prévu de faire mon lido 120 dans le même style. Par contre je ne sais pas quelle population mettre dedans : des crevette et poisson c’est sure mais lesquels ? et j’ai juste un souci : tu as fait une sorte de cascade c’est ca ?

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    • On peut tout mettre dans un low-tech, il faut expérimenter. Cependant, il faut limiter la population en poissons, voire, comme je viens de le faire dans un dernier bac, ne pas mettre de poisson du tout ! Contrairement à ce que l’on pense, il y a (sans poisson) beaucoup plus de vie dans l’aquarium. Car en fait tout un ensemble de petits organismes naturels se développent alors car ils ne sont plus prédatés par les poissons. Et c’est très sympa à observer. Donc je dirais : juste des crevettes, des escargots et des éléments en provenance d’une rivière ou d’un bassin qui vont « ensemencer » le low-tech en petits organismes.
      Pour la cascade : il s’agit juste, 10 minutes par heure, d’alimenter les plantes émergées en eau, pour que leur substrat reste toujours humide. C’est tout. Et au passage, les plantes dépolluent l’eau via leur prélèvements racinaires.

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  • Bonjour, petite question, pourquoi ne pas utiliser d’escargots comme des physes planorbes ou encore de limnees pour nettoyer un peu le bac, enfin pour les algues, c’est intéressant et ça fait de la vie en plus !

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    • C’est une bonne idée. D’ailleurs, j’importe fréquemment des escargots depuis mon bassin de jardin.

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  • Bonjour,

    Merci pour ce blog ! C’est inspirant ! Je voudrais passer à un aquarium low-tech et je me demandais si la présence de poisson était nécessaire pour l’équilibre de ce genre d’aquarium. J’ai deux jeunes chats qui pourraient causer des dommages et préférerais ne plus avoir de poissons… Est-ce que ça fonctionnerait aussi bien ? Merci.

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    • En théorie, l’une des méthodes inspirant le montage d’aquarium low-tech (la méthode « Walstad »), suggère que les poissons sont important car les déchets qu’ils émettent constituent une source de nourriture pour les plantes et donc un maillon essentiel du système. Ceci-dit on trouve beaucoup d’exemples sur le web de low-tech sans poisson. Moi-même j’ai sur mon bureau un low-tech de 20 litres sans poissons mais uniquement avec des crevettes, qui fonctionne à merveille depuis 9 mois. Il ne possède même pas de pompe de circulation. Je me contente simplement d’ajouter de l’eau de pluie régulièrement pour compenser l’évaporation.
      low tech bureau

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  • Bonjour, pour avoir experimenté cette pratique il y a…(aie dans les années 80) je peux dire qu’introduire dans l’aquarium une des racines aériennes d’un philodendron va créer une sorte de mangrove, nourrir la plante,et faire le bonheur de l’aquariophile qui devra refaire le niveau de temps a autres.
    Ensuite, quelques années en Asie m’ont permis de tester la longévité d’un grand vase avec des lucky bamboos et leurs racines pour un beta splendens. En extérieur même chose dans une grande vasque de terre cuite avec des laitues d’eau et une reproduction spontanée des xyphos et des bêtas. Merci, je suis en train de replonger…

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  • Coucou, on démarre doucement avec des plantes récupérées dans un lac voisin …

    Merci pour ton blog très inspirant !

    Répondre
  • Bonjour,
    Voilà 3 mois que j’ai converti mon aquarium filtré en low-tech. Tout se passe bien, les plantes se sont super bien développées, j’ai même du leur faire une bonne taille. Mon souci c’est que j’ai plein de dépôts noir sur le gravier. Au début cela venait des algues sur la racine et sur les cailloux qui sont tombés, je l’ai aspiré mais je continue à en avoir. Cela est envahissant et gâche l’esthétique de l’aquarium, es-ce normal ou cela vient d’une mauvaise gestion des plantes ?
    Cordialement,

    Répondre
    • C’est le résultat de l’action naturelle des micro-organismes sur les déchets. C’est un début de formation de vase. En low-tech, il faut accepter que l’aquarium ait un aspect plus naturel. Il faut réussir à s’extraire de l’image classique de l’aquarium impeccable avec son gravier brillant? C’est peut-être esthétique mais ça n’a rien de naturel. 😉

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  • bonjour,
    n’habitant pas au-dessus d’un ancien volcan je voudrais me passer des roches volcanique pour rester dans le régional. J’ai donc lu attentivement les différents commentaires j’ai pu voir que vous conseiller d’utiliser des souches. L’idée m’intéresse énormément par contre en réfléchissant je me suis retrouvé face a un problème … comment attacher les plante externe a la souche étant donné qu’elle n’est pas poreuse a l’instar de la roche volcanique. si vous avez des idées je suis preneur

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    • Il faudrait y créer quelques cavités au préalable, au foret ou au ciseau à bois…

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    • En aquascaping on utilise de la glue en gel

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  • Justement ce que je cherchais… ton blog en point de départ . Comptant adopter un betta dans un nanocube de 30 à 50 litres , je fais depuis deux semaines le tour des divers vidéos YT ou forums aquario , mais …. à l arrivée , que d avis différents ! (et avec des gens toujours sûrs d eux , et voire qui s insultent les uns les autres , bref un vrai panier de crabes ces aquarios ^^ ) . Bref rien de mieux que de suivre une personne précisément, sans en tout cas dans un premier temps , s occuper de l avis des autres . Pour résumer mon but , c est apriori n’ avoir qu un betta , dans un bac sans filtre mais chauffage (22 à 25 degrés) . Changement d eau (une partie) régulier et remise en même temps d un peu de bactéries (vendues) à chaque fois , et nettoyage très régulier du bas du bac avec petit aspirateur , ce qui permet aussi un minimum de remous en plus des changements d eau par le bas. Voilà , le fait est que je me sens autant botaniste amateur dans l âme qu’ aquariophile , très proche de la nature , et donc j aimerais vraiment un bac avec des plantes sortant au dessus tu vois (quitte à ne remplir mon bac qu au deux tiers) , et ressentir l aspect très nature de mon installation sans entendre bruit « du moteur  » du filtre qui nous rappelle l aspect techno et commercial du truc …

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    • Tout ceci est une bonne idée. En effet, la réussite en aquariophilie passe surtout par du bon sens et de l’expérimentation, surtout en low-tech. Tout ceux qui affirment avoir « LA » solution sont souvent dans l’erreur. Car il n’y a pas 2 bacs qui se ressemblent. Il y a bien quand même quelques consensus, le premier étant : planter massivement ! Après, s’inspirer d’un exemple c’est bien mais il faut se faire sa propre expérience. Un autre consensus, concernant les poissons, est que plus le volume est grand mieux c’est. Là aussi c’est du bon sens… Je ne connais pas suffisamment les bétas mais est-il si important de chauffer l’eau ? Perso, mon bac suit est à température ambiante de mon salon depuis 2 ans, sans souci ni pour mes poissons ni mes crevettes.

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      • En fait comme dit , je ne fais le tour des possibilités que depuis une semaine environ , mais disons qu une installation « low tech » est ce qui me correspond le mieux, donc ton blog en point de départ c est bien (bon après de toute façon , je n achète mon aquarium que dans quelques semaines…) .
        En ce qui concerne le betta splendens , de ce que j en sais c est que L’aération du bac n’est pas nécessaire car il peut respirer l’air extérieur à l’aide de son labyrinthe (organe respiratoire annexe ) mais il est mauvais nageur donc tu dois limiter la hauteur de l eau pour ne pas l épuiser à force de remontées ( exemple mon nano cube de 50 litres de zolux fera 40 cm , c est trop haut , mais c est pas grave puisque je veux des plantes qui sortent , donc 30cm d eau c est OK ( il est conseillé 20 à 30 cm) . Il lui restera assez d eau dans l aquarium puisque il est conseillé des aquariums de 15 à 30 litres en général pour un betta . Intéressant aussi , la filtration tech peut de toute façon être un problème pour lui , car il ne supporte pas le courant (là aussi il s épuise) . Et enfin il est renommé pour vivre pas plus mal seul (du mal à cohabiter et s isole en espace naturel dans des petits coins d eau) , et pour être assez coriace . Cela dit ayant l habitude d économiser en chauffage chez moi l hiver , je devrais quand même mettre un chauffage pour lui apporter 22 degrés sûr, (en tout cas en plein hiver) . Ah oui petite particularité , c est qu apparemment c est un très bon sauteur , donc si bac sans couvercle , vaut mieux de toutes façons ne pas le remplir jusqu en haut .

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    • Bonjour,
      J’ai eu la même démarche que toi, il y a un an. Avec les même conclusions !
      J’ai installé un cube de 40l en suivant les conseils du site. Il héberge un betta et quelques crevettes.

      En plantes immergées, j’ai des ceratophyllum, des égéria et des hygrophila (toutes taillées régulièrement tellement elles sont envahissantes).

      En surface j’ai des spathiphyllum, un chlorophytum et des nephrolepis installés (avec le terreau dans lequel elles étaient vendues) dans des paniers plexi trouvés au rayon salle de bain du gifi local. Les billes d’argile sont là pour fixer les plantes. J’ai aussi une branche du pothos qui passait par là et qui s’est bien enracinée.

      Au niveau technique, la pompe ne sert qu’au brassage de l’eau (il n’y pas de filtre), j’ai gardé l’éclairage d’origine (la pièce peut être assez sombre en hiver) et, comme la pièce descend à 15° l’hiver, le chauffage est actif de décembre à mars pour garder l’eau a 20°.

      Bref, l’aquarium est en route et habité depuis 9 mois. Il y a eu un peu d’algues sur les parois au début, le temps que les plantes se développent.
      Aucun changement d’eau depuis le début. Juste un peu d’eau du robinet pour compenser l’évaporation (surtout en été). Soit moins d’un 1/2 litre par semaine.
      En dehors de cela, aucun entretien particulier. Pas d’engrais, pas de co2, pas d’apport de bactéries, aucune nécessité d’aspirer le fond du bac (le peu de déchets se dégrade tout seul).

      Je ne suis, certes, pas 100% low tech (chauffage et éclairage) mais je suis quand même plutôt content.

      Dès que possible, je te ferai quelques photos.

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      • Bonjour,
        comme pour beaucoup, cet article m’a bien inspirée.
        Pour la faune, il y aura plein de petites bêtes plus ou moins grosses (escargots, larves crevettes…) pour les poissons, je ne suis pas encore fixée, je laisserai le bac prendre doucement son rythme et je choisirais en fonction des paramètres de l’eau.
        J’ai une petite question pour tes plantes : tu as gardé le terreau vendu avec. Mais du coup, le pot trempe dans l’eau? avec les barquettes ajourée, n’y a t-il pas de risque que le terreau s’en échappe? Tu les arroses grâce à une cascade?
        J’ai du mal à comprendre.
        Pour les potho, pas de problème elles supportent d’avoir les racines immergées et s’accrochent très bien à tous supports, mais pour les autres?

        En tous cas belle réalisation
        Merci

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        • En général, je vire les pots et une bonne partie du terreau. Oui il y a une mini-pompe qui arrose les plantes émergées 15 minutes toutes les 2 heures.
          Ensuite, ma règle que je répète sans cesse c’est de tenter toutes les plantes possibles, celles qui vivent restent ! 🙂 C’est très simple, on laisse faire.
          Attention à ne pas trop charger en animaux, ou alors il faut bien compenser par de très nombreuses plantes. Bonne chance ! C’est une super expérience !

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  • ATTENTION AUX PIERRES
    Beaucoup sont calcaires et donc déconseillées pour les poissons amazoniens, asiatiques, africains ‘hormis les cichlides des grands lacs africains)

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  • D’accord merci beaucoup ! Une dernière question où a tu trouvé ton bloc de pouzzolane ? car à part du gravier je n’en trouve pas…

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    • Dans une carrière désaffectée d’Auvergne ! En effet, pas facile de trouver de gros blocs. Mais de nombreuses autres matières peuvent être utilisées (bois, pierres…). L’idée est de faire avec ce qu’on a dans le coin.

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  • Bonsoir, j’ai enfin décidé de retirer le filtre ! En le remplaçant par un petit filtre cascade vide pour le brassage de l’eau. J’espère que ça va fonctionner ! Quelques conseils pour surveiller et éviter le drame au cas ou ?

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    • Ce bac commence à être sympa ! De mon point de vue, il ne manque que des plantes émergées pour parfaire le tableau. Il ne faut pas avoir peur du drame. Tant que le bac est abondamment planté, tout se passera bien !

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  • Carrément fantastique !
    Un vrai régal pour les yeux. 🙂

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  • Bonjour,
    Merci pour ce blog enrichissant, je débute en aquariophilie 1 mois que j’ai mon bac 100l dont 1 semaine que j’ai mes poissons : un couple de gourami nain, 10 galaxy et 8 corydoras panda. Mon couple de gourami a déjà commencé à se reproduire (nid de bulle parade nuptiale..) donc je me dit que l’aquarium leur convient ! Seulement maintenant je voudrais supprimer mon filtre externe pour laisser mes plantes faire leur travail (j’ai environ 10 plantes) et je vais rajouter des plantes flottantes, mais j’appréhende de couper le filtre et de tuer mes jolis poissons donc je viens consulter vos avis.
    cordialement,
    Ps : Maintenant l’aquarium est ouvert avec une rampe d’éclairage et il y’a plus de plantes

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    • Attention, certains poissons sont certainement plus fragiles que d’autres et il faut que le bac soit densément peuplé de plantes pour compenser l’absence de filtre de la méthode low-tech !

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      • Merci pour cette réponse, auriez-vous une idée du nombre de plantes pour un 100litre svp ?

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        • Je dirais : « le plus possible » 😉

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  • Superbe article et superbe réussite que ce bac, bravo !
    Je me suis moi même détourné de l’aquariophilie « business » en tentant un petit aqua low tech 54l avec juste un éclairage néon comme appareil électrique et ce n’est que du bonheur.
    Les plantes sont magnifiques, à une espèce près et la population animale en pleine santé, avec de magnifiques couleurs.
    Population de cette forêt vierge : un betta half moon, 12 micro galaxy, qq planorbes et un nombre incalculable de red cherry…..pourvu que ça dure.
    En tout cas c’est clair, je ne reviendrai plus en arrière et votre réalisation de bac ouvert avec un vrai volume donne des idées.
    Bravo pour cet article, en vraie langue française, incroyable ;)))

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    • Merci. Et oui c’est étonnant voire incroyable pour beaucoup de gens mais l’aquariophilie n’a pas besoin de tout ce matériel pour se faire. Après, il y a bien entendu quelques limites : Il sera difficile de vouloir reproduire certains biotopes, il sera difficile de conserver certaines espèces fragiles et il ne faudra pas espérer obtenir un fameux « aquascape » foisonnant de végétaux. Mais oui, on peut néanmoins monter des choses magnifiques, sortes de « mares » intérieures ou se reproduisent poissons, crevettes, escargots et plantes, sans filtre hors de prix, éclairage ou encore apport de CO2 ! Merci pour la photo, bac très sympa en effet ! Bonne continuation…

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    • Franchement ? Je n’en sais rien du tout 😉 !

      Répondre
    • Bonjour
      Il est souhaitable d’utilisé des sols techniques plutôt que ce genre de choses
      ces terreaux ont toujours le risque de continuer leurs fermentation dans l’aquarium et de provoquer des montées de nitrites
      sol techniques pour aquarium vous avez :
      – ADA news amazonia (skaii and shrimp)
      – Akadama en jardinerie ou boutique pour bonsaï
      – Scaper’s Soil de chez dennerle en jardinerie

      Il en existe plein d’autres mais ceux la je les utilises dans me bacs amazoniens et à crevettes. Mes Ph ne dépassent pas 6,5
      Cordialement

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      • Merci pour ces précisions.
        Cependant, je n’ai pas eu de fermentation dans mon projet. Et si c’était à refaire je ne mettrais pas du tout de complément dans le sol pour continuer d’aller dans le sens du low-tech, comme le suggère certaines méthodes.

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        • Merci pour vos réponses.

          Tu veux dire que tu n’utiliserais que du sable sans terreau ou autre en dessous ?
          C’est finalement ce vers quoi je vais m’orienter certainement.
          Quelle épaisseur tu mettrais ?
          La méthode Jaubert en aquarium marin est intéressante.
          Mais je ne sais pas si elle est réalisable en eau douce…

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          • Quelle épaisseur ? 5-10 cm. En eau douce, je ne connais que la Méthode Walstad.

            Répondre
        • La question était surtout orienté vers l’acidité futur du bac
          Les sols techniques permettent d’avoir une eau acide voir très acide (j’arrive a descendre certains bacs a 4,2) Utiliser le Low tech oui, mais si on veut combiner cette technique et le maintient de certaines espèces, il faut quand meme prendre certaines disposition… Le sable de loire ne permet pas de stabiliser le PH. Pour certains cichlidés nains amazonien le Ph ne doit pas excéder 6,5…. Pour y arriver il faut utiliser de l’eau osmosé, mais le Gh et le KH seront très bas également et du coup le Ph fera le « yoyo »… Pour éviter cela on utilise des sols technique. Mais l’utilisation de ces sols n’enlèvent en rien le coté low tech du bac … La base du Low tech c’est un minimum de technologie électrique , filtration , éclairage, brassage, fertilisation, …

          Répondre
  • Boukredia Mohamed

    Bonjour,
    Pour ce qui est des plantes qui poussent en dehors de l’eau, comment tu les ajoute ? avec leur pot ou accrochées sur une roche ?

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    • Je les sort de leur pot, nettoie un peu et recoupe les racines puis je les coince en effet entre les pierres, directement.

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  • Bonjour
    C’est bien expliqué;
    C’est clair et facile a refaire chez soi;
    J’ai une petite question : Où avez vous eu les grosses pierres de pouzzolane ?
    Merci a vous

    Répondre
    • Pour les blocs de pouzzolane, c’est en Auvergne, dans d’anciennes carrières, que je les ai trouvés. Mais l’idée derrière le « low-tech » c’est de faire avec ce qu’on a autour de chez soi ! une souche trouvée dans les bois conviendra très bien par exemple.

      Répondre
      • Bonjour
        oui je pratique deja cela mais …. Pour certains bacs, on ne peut pas toujours le faire… Les souches ne posent pas de problèmes vue qu’elles ne sont pas calcaires. Les roches c’est un autre problème. Mes locataires vivent dans des eaux très douces et je ne peux me permette de faire des bacs aux paramètres different de leurs milieux naturel. Je me dois de respecter leurs conditions de vie et du coup toutes les pierres calcaires sont a proscrire…. Merci à vous pour la réponse, si un jour je passe dans votre region …..

        Répondre
        • En effet, l’aquariophilie a de multiples facettes. Si l’objectif est de reproduire le plus fidèlement possible un biotope aquatique (faune et flore), il est certainement difficile de pouvoir le faire en low-tech.

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          • on peut le faire en Low tech mais pas n’importe comment. Low tech veut dire le moins possible d’appareil…. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas mettre de roche et de sol venant d’ailleurs. Les bacs a crevettes sont un peu dans ce style puisqu’ils demandent très peu de moyen technique… Peu ou pas d’éclairage, filtration par exhausteur et c’est tout …. un exhausteur n’est pas un filtre a proprement parlé donc nous y sommes presque …. Mais certaines demandent des paramètres très spécifiques et la il faut du sol dit technique (sol naturel a base d’argile qui a était cuit )

            Répondre
  • Bonjour,

    Tout d’abord bravo pour ton blog que j’ai découvert hier un peu par hasard je l’avoue mais depuis j’ai quasi tout lu.
    A la demande de ma fille plus qu’insistante, j’ai acheté un nano aquarium de 30l il y a 3 semaines. Il est en eau depuis maintenant 15jrs (cf photo) et d’ici 15jrs je pense introduire quelques habitants. Pas facile de faire patienter un enfant de 8ans un mois 🙂
    J’ai pris le parti d’y mettre des plantes naturelles mais en lisant ton blog je me demande si je ne vais pas basculer en low tech. Je pense que c’est le bon moment mais je me pose des questions sur les pré-requis en sachant que je pourrai difficilement attendre plus de 15jrs avant l’introduction des habitants.
    Mon bac est constitué
    – d’un sol nutritif recouvert de 3cm de petits quartz.
    – de plantes : une anubias nana sur noix de coco, au fond une Hygrophil polysperma, au premier plan une racine avec de la mousse et une plante dont je ne connais pas le nom et pour finir une plante gazonnante.
    – un chauffage
    – un filtre nanolife

    Voilà pour la présentation du bac qui pour le moment se porte bien hormis le GH qui est très élevé mais je pense que ça vient de l’eau qui est 100% du robinet. Je comptais d’ici une semaine changer une partie de l’eau et compléter avec de la Volvic.

    Penses-tu que je peux retirer de mon bloc de filtration les filtres (ouate+mousse bleu+billes) sans investir dans un autre filtre. Et y’a t’il d’autres pré-requis? Je pensais également mettre des lentilles d’eau. Et pour les escargots je ne vois rien dans le bac malgré le nombre de plantes.

    Merci par avance pour ton retour.

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    • Oui, l’aquariophilie, quand on respecte les différents délais, c’est une bonne activité pour apprendre la patience aux enfants ! Il n’y a pas vraiment de pré-requis pour le low-tech. Le but c’est de laisser faire les choses. L’objectif est de faire en sorte que les plantes « filtrent » l’eau donc la bonne stratégie est d’en mettre beaucoup. Si elles prennent bien, on peut alors se passer de filtre, oui.

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  • Merci pour ces conseils motivants.

    Pour la partie émergée je ne sais pas trop si ce sera possible car j’ai acheté d’occasion un aquarium avec meuble. Un fluval roma 200 et il a un ceinturage en plastique avec un couvercle. J’ai d’abord pensé enlever ce cerclage mais quand j’ai vu qu’il y avait un renfort central dessus je me suis dit qu’il ne valait mieux pas. J’ai pas envie d’avoir les pieds dans l’eau dans mon salon ^^. Le problème c’est que avant de l’acheter je n’avais pas idée de faire un aquarium ouvert, je n’était pas encore tombé sur votre blog.
    Néanmoins, il serait quand même possible que je laisse les couvercles ouvert avec des plantes qui ressortent.
    Ou alors que je face un zone émergée qui ne dépasse pas (ou peu) le haut de l’aquarium se qui serait acceptable en laissant un partie du couvercle ouvert, mais il faudrait donc que je baisse le niveau maximum donc le volume d’eau pour les poissons ?
    Une zone émergée en low tech a-t-elle une fonction pratique ? Ou est ce seulement pour l’aspect esthétique?

    Une autre question que je me pose maintenant pour le sol : Est il nécessaire que je face une couche de sol nutritif ?
    J’avais pensé faire une couche de sol nutritif maison comme dans votre article, avec dessus une couche de manado. Les deux couches étant séparées par une moustiquaire pour éviter qu’elles ne se mélangent. Je voulais d’abord récupérer du sol de rivière, j’ai bien une rivière a côté de chez moi mais son sol est trop fin, c’est du sable et donc pas adapté pour mes poissons je pense…

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    • Oui, il ne faut pas toucher au ceinturage. Mais certains arrivent à faire des choses très sympa même avec un ceinturage.
      La partie émergée, dans mon cas, est indispensable car elle constitue une grande partie du « filtre naturel » constitué par l’ensemble des plantes de l’aquarium.
      Et en plus c’est en effet esthétique et ça aère l’ensemble grâce à la circulation de l’eau.
      Rappel : les plantes se nourrissent de l’azote émit par les poissons, c’est le principe de cette méthode.
      Si vous ne faite pas de partie plantée hors de l’eau, il va VRAIMENT falloir installer de très nombreuses plantes aquatique.
      Pour le sol, j’ai lu deux manières : ne mettre que du sable ou mettre carrément de la terre, de feuilles mortes (j’en mets moi-même), etc, bref tout ce qu’on peut trouver au fond de l’eau.
      Attention, il faut arrêter de croire que les substrats vendus en jardinerie sont « plus adaptés » que ceux qu’on va trouver dans la rivière du coin. Ce genre d’approche est simplement le résultat d’un marketing efficace et c’est l’approche opposée à celle du low-tech. Pour une fois je vais citer wiki… : « Les poissons rouges sont originaires des rivières, lacs et étangs de Chine… » 🙂

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      • Merci pour les conseils 🙂

        Pour le sol je vais essayé de récupérer uniquement du sable de rivière si cela suffi pour que les plantes poussent bien.

        Je vais aussi essayer de faire une partie émergée comme vous avec des blocs de pouzzolane. J’ai lu que la pouzzolane avait l’avantage de servir de support bactérien car très poreux. Par contre je ne voudrais pas que mes poissons se blesses avec si c’est très poreux ou tranchant ? Ya t’il un risque ? Est-il préférable que j’utilise d’autre pierre ?
        Ou est-ce que je peux trouver des blocs de pouzzolanes ?, j’ai beau cherche sur Internet je trouve seulement des petits graviers de pouzzolane.

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        • Je ne pense pas que les poissons se « blessent ». J’ai pu lire ça sur des forum mais à mon avis ça relève du mythe.
          La pouzzolane à aussi l’énorme avantage de se comporter comme une éponge et de faire circuler l’eau par capillarité.
          En effet, difficile de trouver des blocs, sauf si vous habitez ou passez des vacances en Auvergne, où les anciennes carrières de pouzzolane sont nombreuses 😉
          Peut-être que certains vendeurs de matériaux bruts en propose mais oui il faut oublier les jardineries et magasins de bricolage.

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  • Vraiment magnifique!

    Bonjour, je suis débutant et j’ai hérité de deux poisons japonais, des orandas, qui vivent pour l’instant dans un bac beaucoup trop petit. Pour les faire vivre plus dignement j’ai acheté un bac plus grand de 186 litres. Et voulant installer ce nouvel aquarium et après recherches je suis tombé sur ce sujet très intéressant du lowtech. J’aimerais beaucoup faire un bac dans cette idée mais après recherche je me suis rendu compte que très peu le fond pour des poissons rouge poissons japonais.
    Pensez vous qu’il soit envisageable de faire un bac lowtech de 186 L pour mes deux poissons qui ne sont pas très grand pour l’instant?

    C’est un concept qui me plaît beaucoup, beaucoup plus qu’un aquarium traditionnel avec pompe filtre et toute sorte d’appareil…. et j’aimerais beaucoup tenter l’expérience de le faire pour mes poissons. N’ayant moins si cela n’est pas envisageable pour ce type de poissons je serais contraint de faire avec un filtre.

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    • Déjà bravo 🙂 car peu de gens comprennent qu’on ne garde pas des poissons rouge dans une boule en verre. Et peu acceptent la règle célèbre du minimum de 40 L d’eau par poisson rouge. Souvent, le fait que les mini-aquriums soient vendus en jardinerie est pour eux la preuve qu’on peut s’en servir ! Hélas;

      Ensuite, je pense que c’est possible un low tech de presque 200 L si vous restez bien à 2 poissons rouges. Ces poissons émettent beaucoup de déchets azotés donc il va falloir compenser.
      Du coup, à mon avis il va y avoir trois choses importantes :
      1/ Choisir des plantes aquatiques coriaces car les orandas (j’en ai déjà eu moi-même) sont assez voraces, et s’attaquent facilement aux plantes les plus fragiles. Ils peuvent aussi en déraciner d’autres. Je partirais direct sur des Anubias bien enracinées et bien développées. Elles sont compatibles avec les poissons rouge et poussent très bien en low-tech, même sans lumière artificielle chez moi. C’est un investissement mais ça vaut le coup.
      2/ Inventer une zone émergée de grande dimension et plantée d’une grande variété de plantes. Ici on peut y mettre quasiment tout !
      3/ Installer beaucoup de plantes, dans l’eau comme en dehors, ce sont elles qui vont filtrer l’eau.

      Bonne chance !

      Répondre
  • Bernard l’Hermite

    Bonsoir peut on ajouter du manado apré avoir mis votre méthode en place ? juste en surface sur la couche de sable ?

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    • Certainement que oui, cependant ça n’a pas trop de sens : le côté sympa du lowtech c’est qu’on peut même aller chercher les substrats au bord d’une rivière ou d’un lac :-). Alors de là à en acheter…

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  • Merci beaucoup 🙂 pour la technique ben…. pas grand chose à dire . J’ai juste mis du manado en sol, un bon éclairage led et hop c’est partit ça pousse tout seul 🙂

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  • Pour ma part , après avoir lu le site avec intérêt , voici mon petit lowtech 🙂

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    • Magnifique, bravo !
      Peut-on avoir quelques détails supplémentaires ? Sur la technique ? Car les plantes sont foisonnantes !

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    • Chapelle Denis

      Juste sublime ! Un petit coin de nature entre quatre vitres …J’adore

      Répondre
  • Chapelle Denis

    Pris sur le fait ! Justement il n’y a pas de masses filtrantes , les nouilles se trouvent sur le circuit de ma pompe de brassage , ce n’est qu’un support pour les bactéries ….Dès que j’aurai les moyens de rajouter des plantes je les retirerai progressivement .J’avoue avoir un peu peur de perdre tout sur une erreur ou de la précipitation !

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  • Chapelle Denis

    Voila un peu l’évolution de mon bac depuis la dernière photo . J’ai rajouté deux feuilles de Badamier et j’ai remplacé les masses filtrantes par des  » Nouilles en céramiques  » .J’ai également rajouté des pierres de type  » volcanique » et des plantes.

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    • Merci pour le suivi, joli bac 🙂 Par contre, je lis « masses filtrantes » et « Nouilles en céramiques »… Ça ne sonne pas low-tech tout ça ! 😉

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  • Bonjour, votre bac est une très belle réalisation. J’ai fais un bac low tech sans le savoir : un 240 l m’a été donné mais je ne voulais pas y mettre de poisson, trop cher,trop d’entretien, trop de soucis de pH ,de température ,trop de tout ! Du coup dedans il y avait du sable de rivière, des fausses plantes et un bateau… sans eau ! Et puis….j’ai rajouté du gravier assez gros, de l’eau, quelques plantes, une pompe pour que l’eau ne stagne pas.Aujourd’hui il y a 6 danio, 4 guppys, 9 néons et reste 1 des red cherry sur les 6 du début.L’aquarium a 3 mois : aucune perte du côté des poissons, 5 des 6 crevettes sont disparues mais les plantes ne vont pas bien ….. Il y en a 8 d’espèces différentes certaines semblaient aller bien mais se sont dépouillée d’autre poussent toute en longueur ou se decolore. Je me dis qu’ il doit manquer de nutriments : couche de sable trop fine ? Mais je ne veux pas tout refaire : les poissons ont l’air bien et des escargots sont apparus, l’eau est claire sauf quand j’ enleve une plante devenue trop moche. Que faire naturellement ? Je veux dire sans produit chimique. J’ai mis des feuilles sèche …. Merci de votre blog et de votre réponse.

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    • Ma technique : repérez les plantes qui semblent se plaire dans votre contexte et ajoutez-en plusieurs du même type ou presque. Il faut mettre de nombreuses plantes pour que ça fonctionne. De plus, dans mon cas j’ai de nombreuses plantes en dehors de l’eau. Je ne pense pas que ce soit un problème de nutriments. Le principe du low-tech est que les plantes se nourrissent des déchets des poissons, c’est tout à fait suffisant.

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  • Bonjour, Merci pour toutes vos réponses ! C’est vraiment sympa de soutenir les amateurs de low tech moins avertis.
    Dès que j’aurai la place, je ferai un bac comme le vôtre, ouvert et avec une exposition hors de l’eau. Une question me turlupine: comment nettoyez-vous la pompe que vous avez fixée au sol, sous la roche ?
    Et je me demande encore: le jour où j’installe mon nouveau bac, j’attends le dernier moment pour transvaser les plantes de mon bac actuel ? Je ne sais pas comment gérer le végétal pour cette opération…
    Cordialement – Sarah

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    • Je ne suis pas un « pro » du low-tech non plus, ce n’est que mon premier essai. Pour la pompe, elle se retire facilement si besoin. Le bas du rocher forme une grotte accessible. Mais je n’ai pas eu besoin d’intervenir en 2 ans.
      Pour les plantes, non il ne faut pas attendre, il faut les installer juste avant la première mise en eau.

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  • Chapelle Denis

    Bonjour, je me suis régalé à voir votre bac et sa réalisation super bien expliquée. Sans le savoir j’ai fait un truc du genre et c’est sur un forum d’aquariophilie que j’ai découvert le Low Tech et du coup votre blog. J’ai un petit bac et j’envisage de créer un bac Low Tech de 400 litres d’ici un an (je possède déjà le bac ). Je vous met une photo de mon bac pour avoir votre avis. Merci

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    • Merci pour le partage 🙂 Si un jour je déménage, je n’hésiterais pas une seconde à refaire un aquarium low-tech ouvert de grand volume, 400, 800 voire même 1200 litres. Par contre, pour qu’il soit vraiment réussi visuellement, le bac low-tech ne doit pas avoir de renfort : ça accentue visuellement l’impression qu’on a quelque chose de minimaliste sous les yeux et ça met en valeur le contenu. Ça serait le seul petit commentaire que je ferais sur votre photo. Bonne continuation !

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      • Chapelle Denis

        Pareil pour moi ! Ce bac je l’ai eu d’occasion à 50€ et c’est l’arrêt du tabac qui m’a motivé. J’ai peu de moyens mais j’adore ce passe temps. Dès que nous aurons vendu notre maison nous nous installerons à la campagne et je compte bien faire un bac de gros volume et sans renforts cette fois ci. L’idée est de faire un bac Low Tech avec un mur végétal au dessus. Pour démarrer cette réalisation je m’inspirerai de votre travail et ensuite avec un peu d’idée je ferai le reste. Je ne manquerai pas de faire un reportage photos qui pourra inspirer d’autre mordus. 🙂

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        • Oui c’est un passe-temps très agréable. Même si comparé à l’aquariophilie « classique », le low-tech demande très peu de temps car il n’y a quasiment rien à faire une fois que l’aquarium est bien en route. Enfin, oui l’absence de renfort c’est vraiment très joli, mais par contre ça fait exploser le prix du bac hélas. Rien que dans mon exemple, il a fallu du verre de 10 mm…

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  • Bonjour, mon 60 L tourne en low tech depuis janvier.
    J’ai 7 variétés de plantes, 10 tanichthys gold, 6 japonica et 4 otocinclus.
    Aujourd’hui, la surface est couverte de bulles. Il se passe un truc ?
    Je n’ai pas fait de changement d’eau, je complète l’évaporation, c’est tout…

    Votre avis ?

    Cordialement
    Sarah

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    • Je ne saurais pas vous répondre. Est-ce les gaz produits par les plantes ? Est-ce un petit déséquilibre temporaire ?
      Le low-tech exige un minimum de brassage. Souvent une toute petite pompe de circulation suffit. Dans mon cas elle envoie l’eau sur les plantes émergées pendant 15 minutes toutes les 2 heures.

      Répondre
      • Bonjour, j’ai une toute petite pompe à 2-3cm de la surface, réglée sur le minimum mais en continu. Les crevettes en prennent soin!

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        • Ok, perso, de temps à autres j’ai quelques petits paquets de bulles, mais ça ne m’a jamais inquiété.

          Répondre
  • Très intéressant votre technique mais puis-je adapter ceci à mon nouveau projet ou n’est-ce viable que sur des petits volumes ?
    Bac de 200 x 80 x 65 avec filtration de 200 l en-dessous et un mur végétal.

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    • Le low tech n’est pas du tout réservé aux petits volumes. Il y a des nombreux bacs « low-tech » grands volumes sur le web notamment dans les forums donc pas de soucis. Par contre, à partir du moment où l’on parle de « filtration 200 L », ça n’est clairement pas du low-tech !
      A votre place et avec un si beau projet (aquarium de 800 litres quand même !), pour faire du « low-tech » je n’hésiterais pas à simplement envoyer l’eau à l’aide d’une petite pompe sur le mur végétal (qui devra être bien garni de plantes) et c’est tout. Rien d’autre.

      Répondre
      • 12 plantes de prévues au mur avec la pompe direct dans l’aquarium. Population : 12 discus, 30 colombianaes, 20 corys, et une vingtaine de crevettes.
        J’aurais aimé tenter du papyrus et nénuphars roses (déjà dans mon bassin) vous en pensez quoi ?
        Ce qui m’aurait permis d’utiliser la place dessous pour un bac avec 12 graines de mangroves et une remontée dans le bac en haut (cuve déjà percée et descente et remontée déjà installées).

        Répondre
        • Ok. Je ne sais pas si on peut maintenir des discus et autant en low-tech. Ce sont des poissons exigeants et de grande taille donc émetteurs de beaucoup de déchets azotés. Ensuite, pour les papyrus et les nénuphars, je sais que ce sont des plantes gourmandes en lumière. Je me demande aussi si la saisonnalité du nénuphar ne sera pas un problème.
          Mais bon, globalement je n’ai pas toutes ces réponses. A vous de tester et de contribuer à votre tour au développement du « low-tech » ! 😉

          Répondre
  • bonjour,

    Belle réalisation qui suscite des vocations… Je dispose d’un cube de 40l qui me supplie de faire l’essai !

    J’ai une question concernant les plantes « aériennes » (Ficus, Fittonia, Callisia, Nephrolepsis, Capillaire, Phlebodium) : comment sont-elles plantées?
    En clair, sont-elles chacune dans un petit pot avec du terreau (dans ce cas cela ne pollue pas l’eau du bac?) qui, soit trempe dans l’eau, soit est irrigué par la « cascade » ?
    Ou juste dans un petit pot avec des billes d’argile pour fixer les racines et leur permettre de plonger dans l’eau du bac pour récupérer les nutriments ?

    Au niveau plantes, je pense à un ficus pumila, à une orchidée phalaenopsis. J’ai aussi un pothos qui pourrait y plonger ses racines. Sans compter, bien sur, les sphaignes et les nephrolepsis.

    Merci par avance pour les conseils et avis.

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    • Il ne faut pas hésiter à tenter l’expérience !
      Toutes les plantes conviennent. Même s’il est possible que certaines ne s’installent pas, dans mon cas ça a fonctionné pour toutes.
      La seule contrainte peut-être c’est de choisir des plantes qui ne deviennent pas trop grandes.
      Perso, je n’utilise ni billes d’argiles, ni terreau et encore moins de petits pots disgracieux.
      Pour mon bac je me suis contenté de casser les petites mottes contenant les racines des plantes puis je les ai coincées entre deux blocs de pouzzolane. Ensuite elles se sont accrochées et redressées toutes seules.

      Répondre
  • Bonjour
    Félicitations pour votre aquarium
    Je vais me lancer dans un aquarium low-tech,
    J’ai récupéré du sable dans une rivière, faut il le rincer ?
    Faut il que j’ajoute du substrat ou le sable seul suffira ?
    Si il faut rajouter du substrat, pourriez vous m’indiquer une marque, référence ou une recette maison ?
    Merci d’avance pour vos réponse

    Répondre
    • La règle en « low-tech » c’est de tout faire simple ! on ne rince rien, on n’achète qu’un minimum et on laisse faire la Nature ! Bonne chance pour votre aquarium, vous ne serez pas déçu !

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  • Super concept ! Ton aquarium est magnifique. Je n’y connais rien. Je me lance parce que je trouve ça beau. Je suis dans la phase recommandée par le magasin, où il faut introduire des bactéries une fois par semaine pendant 3 semaines, sans poissons… Et je découvre le concept « Low Tech ». Je trouve ça génial. Du coup, j’ai viré le couvercle, le chauffage et transformé le filtre en pompe, en enlevant les matériaux dedans.
    Je vais ajouter des plantes. Mais j’ai une question: autour d’une racine, il se forme un voile blanchâtre. Je le laisse ? J’imagine qu’en magasin on saura moins me conseiller, maintenant que j’ai changé mon fusil d’épaule… mais… qui sait.
    Quelles espèces de poissons puis-je introduire dans ce genre de bac ? (l’eau de ma maison est de l’eau de source non traitée. j’ai fait la mise en eau il y a 9 jours).
    J’ai mis pas mal de pierres pour créer des cachettes. Il faudra les sortir pour les bouillir ou pas ? Mes questions semblent bêtes, mais j’ai dans l’idée que, comme j’ai démarré dans l’optique conso, sans le savoir, mon bac a peut-être besoin de rectifications maintenant… Réponses espérées! Merciiiiiii! Sarah

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    • C’est une super idée d’avoir immédiatement laissé tomber le côté « conso » !
      Pour répondre aux questions, le principe du low-tech c’est qu’il ne faut pas trop s’en poser. On laisse faire. Le cœur du concept c’est de mettre beaucoup de plantes.
      Le voile blanchâtre autour du bois fraîchement immergé est un classique : ce sont des champignons et/ou bactéries qui se développent, ça passera tout seul.
      Pour les poissons, perso j’évite seulement ceux qui sont connus comme étant « fragiles et exigeants » mais c’est pas très précis. En tout cas, je limite beaucoup l’effectif notamment quand les guppys sauvages font des petits : ils passent dans mon bassin extérieur.
      Ce qui est sympa avec le low-tech c’est de chercher les poissons parmi les plantes et les décors naturels.
      Idem pour les pierres, il ne faut pas se prendre la tête à faire bouillir etc. Low-tech = on met des choses dans le bac et on laisse faire la nature.
      Tout mon bois et mes pierres sont allés directement de la nature dans mon bac.
      Enfin, eau de source non traitée = idéale ! Moi j’utilise uniquement l’eau de pluie = low-tech !
      Bonne chance !

      Répondre
      • Merci beaucoup pour votre réponse ! Est-ce que de l’eau de rivière serait intéressante pour compléter régulièrement ? (je vais déménager dans les mois à venir). Vous enlevez de l’eau et vous rajoutez ou vous mettez de la nouvelle eau régulièrement au besoin ? Vous préparez la nouvelle eau d’une manière ou d’une autre ou vous ajoutez sans autre ?

        Répondre
        • L’eau de rivière pour le démarrage est une bonne idée car déjà ensemencée en bactéries etc. Par contre, il faudrait une rivière saine genre la Dordorgne !
          Je ne fais que compléter l’évaporation avec de l’eau de pluie sans aucun traitement. Je n’ai vidé un peu d’eau pour un petit nettoyage qu’une seule fois en 1 an 1/2.
          Il faut penser « low-tech » = minimaliste ! tout le temps !

          Répondre
  • Petite question : peut on faire un aquarium naturel avec un volume de 80 l ?
    Merci à vous.

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    • Oui, sans soucis. Il n’y a pas de taille spécifique. C’est même possible pour les nano-aquariums (en dessous de 10 L) si on n’y met pas de poisson !

      Répondre
  • Bonjour,
    Superbe installation ! Des petites questions cependant avant de me lancer :
    . vous faites mention d’insectes/bestioles (pucerons d’eau ?), sont ils ‘envahissants’ ?
    . y a t il une odeur type ‘mare’ qui se dégage de l’aquarium ouvert ?
    . est ce que vous changez l’eau ? ou juste re-remplissez pour pallier à l’évaporation naturelle ?

    Répondre
    • Merci,

      Les pucerons ont disparu. Je suppose que les conditions ne leur convenaient pas.
      Aucune odeur près de l’aquarium et encore moins dans la pièce. En général les odeurs sont liées à des gaz produits par la vase. Le fait de multiplier les plantes et de mettre peu de poissons permet d’obtenir un ensemble sain.
      Je me contente de compléter l’évaporation d’eau avec de l’eau de pluie tous les deux mois. En presque deux ans je n’ai fait qu’un seul et léger remuage du sol pour le nettoyer un peu ce qui a consommé un petit tiers de l’eau.

      Répondre
  • Bonjour,

    super joli votre bac 🙂

    J’ai tenté le lowtech, mis en eau il y a a peine quelques jours.
    Comment sait-on si le bac est assez planté ?
    Est-ce que 15 watts en led sont suffisants en lumière ? (je vois que mes plantes de surface survivent pas -salvinia natans-, elles ont l’air « brûlées »)

    Est-ce normal que ma racine ait un espèce de duvet blanc autour ?
    Puis-je introduire 2 gouramis miel et 8 petites crevettes (40 L de volume) ?
    Comment avez vous réalisé votre « terre plein » ou toutes les plantes sortent de l’eau ?

    Merci d’avance !

    Répondre
    • Bonjour, j’essaye de répondre à toutes vos questions :
      – Je dirais qu’un aquarium n’est jamais assez planté !
      – 15 W pour un éclairage LED c’est déjà puissant (équivalent à 150 / 180 W en incandescent). Perso, je n’éclaire même plus mon bac.
      – J’ai vu plusieurs fois ce genre de duvet autour de morceaux de bois dans l’eau. Je suppose que ce sont des champignons ou bactéries qui apparaissent naturellement peu de temps après avoir immergé le bois. En tout cas ensuite ça disparaît tout seul.
      – Pour les poissons, même si les gouramis miel se rencontrent fréquemment dans des trous d’eau, la règle universelle chez les passionnés d’aquariophilie c’est : pas de poissons en dessous de 50 L. Ensuite, c’est 2 L litres d’eau pour chaque cm de petit poissons et 40 L minimum pour chaque poisson de taille « poisson rouge ». Dans votre cas je ne mettrais que des crevettes.
      – Enfin, la partie émergée de mon bac ouvert est réalisée avec un empilement de blocs de pouzzolanes collés les uns aux autres par de la silicone spéciale aquarium (on en trouve en jardinerie ou dans les grands magasins de bricolage). Vous pouvez voir le montage dans la vidéo.

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  • Je vais essayé de même pour mon bac. Vraiment merci pour les conseils et surtout bravo pour votre blog

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  • Bonjour !
    J’adore le concept !
    Puis je le reproduire sans poisson et à petite échelle dans mon 20L ?

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    • Tout à fait oui ! Quelques crevettes et des plantes c’est souvent très sympa !
      Attention cependant à l’évaporation dans les petits volumes.

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  • Bonjour, je trouve super ton installation et j’essaye de m’y inspirer….. ton répartiteur d’arrosage tu l’as trouve ou ? je n’arrive pas sa trouver un équivalent…..

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    • Merci. Je l’ai trouvé chez casto au rayon mini-arrosage goutte à goutte de jardin.

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  • Bonjour!
    Déjà bravo et merci pour ce bel article ! Je suis débutante en aquariophilie, j’ai commencé avec un axolotl et maintenant il sont deux, alors leur bac commence à faire petit…donc je pense le changer pour un 100 litres environ et par le même temps tester la low-tech! Mais j’aimerais savoir si cette méthode conviendrait a mon couple d’axolotl ?

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  • Help !!! De retour de très longues vacances (6 semaines) j’ai trouvé mon aquarium en piteux état : algues+++, eau très sale. Les poissons étaient nourris par le voisin mais c’est tout.
    Bêtement (très bêtement), j’ai entièrement vidé l’aquarium, enlevé les plantes, trié, nettoyé, bref je suis repartie sur un aquarium tout beau tout neuf…sauf que ce matin je réaliste que je vais avoir la fameuse montée de nitrite AVEC mes poissons dedans !!! Que faire ? Pêle-mêle sur internet je trouve les conseils suivants : ensemencer en bactéries, ne pas nourrir les poissons pendant une semaine, changer l’eau tous les jours par tiers (150 litres, 10 néons, 6 rasboras, une dizaine de guppys).
    Je me demandais si ce serait une bonne idée de changer l’eau avec de l’eau de pluie (bactéries ?) mais elle vient du toit de la maison (récupérateur). Bref je panique un peu, là…

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    • Changer une partie de l’eau est le moyen le plus simple pour éviter les problèmes en effet.
      Vous pouvez changer 1/3 une semaine, puis 1/4, et ça devrait se stabiliser.
      Si vous avez beaucoup de plantes, ça va plus vite.
      Et en effet, moi je n’utilise que de l’eau de pluie, rien d’autre.
      A se rappeler : lorsque l’on vide un aquarium complémentent, il faut garder un bon volume d’eau (au moins 20-50 litres) dans un bidon ou une poubelle par exemple avec les poissons.
      Ça permet ensuite de remettre en l’eau l’aquarium avec cette eau déjà prête et chargée de micro-organismes.

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  • Bonjour,

    Merci pour les conseils. Alors j’ai récupéré mon bac et depuis 1mois, je me régale de mes petits habitant.
    Pour l’instant, je ne suis pas encore passé en low tech mais j’évite le plus possible d’ajouter du matériel pour contrôler les paramètres de mon eau. Par exemple, on m’a conseillé d’ajouter un diffuseur de CO2 suite à l’ajout des plantes dans le bac. Personnellement, je ne suis pas pour. En effet, je préfère laisser les choses se faire naturellement et voir ce qui se passe. Le bac a juste une petite rampe led et le filtre et ca s’arrête là.
    Je n’ai changé l’eau qu’une fois (20L) et depuis plus rien. Mon eau reste limpide.
    Je pense également ajouter des feuilles de catappa. Est ce une Bonne idée sachant que j’ai des cardinalis, nez rouges et galaxy?
    Autres questions, pratiquez vous de manière ponctuelle ou régulière à des tests de votre eau ? Car lors de l’ajout de les plantes, on m’a dit que mon pH allait monter et donc cela serait très mauvais pour les poissons, d’où la suggestion d’un ajout de CO2 pour faire baisser le pH.
    Merci encore pour les conseils, je fais au mieux pour mes petits habitants et j’espère qu’il se plaisent vraiment.

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    • Le concept du « low-tech » c’est de limiter au maximum les choses artificielles autour de l’aquarium. Le vrai low-tech c’est un bac derrière une fenêtre ! c’est tout !
      Ne croyez pas tout ce qu’on vous dira, surtout en jardinerie ! Expérimentez par vous-même et vous verrez que c’est possible.
      Même votre filtre sera de trop si vous plantez suffisamment !
      Comme je le dis dans mon article, je ne fais jamais aucun suivi de l’eau, mais je n’utilise que de l’eau de pluie pour compléter l’évaporation.
      Enfin, pour les feuilles de catappa, je ne sais pas. Là aussi j’aurais tendance à simplifier !

      Répondre
  • Valérie ARENE

    Bravo pour ce petit reportage très intéressant de bac Low tech…je réfléchis à l’aménagement futur de mon Rio 180 en bac ouvert, je vais installer une rampe 2 spots Led pour plantes émergées au mur au dessus de l’aqua et essayer de conserver ma rampe Juwel modifiée à l’avant du bac pour avoir un éclairage correct du bac et des plantes immergées…mon projet est en cours, je puise donc des idées un peu partout…en revanche, j’hésite à me séparer d’un filtre externe (j’ai actuellement 2 eco pro Eheim 300), je pense n’en garder qu’un car j’aimerais mettre deux voiles de chine et ces poissons sont fort pollueurs…viendront d’abord mes détritivores, escargots et japonicas avant introduction des poissons…sur le dessus du bac , je compte mettre en trempette, à l’aide d’un grillage plastique, des pothos, spathyphyllums, chlorophylles et misères…elles courront sur l’arrière du bac…à voir…en fonction de la réalisation! merci en tous cas pour votre aide et super blog nature!

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    • Le bac ouvert c’est la tendance !
      Moi j’ai mixé l’idée avec du « low-tech ».
      L’ensemble produit un système un peu plus « écolo » que les aquariums classiques.
      A mon avis, vous pouvez trouver bien mieux que du grillage plastique, par exemple du feutre, etc.
      Bonne chance pour ce projet !

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  • Bonjour, je souhaite débuter avec 5 guppys un aquarium naturel tel que le votre ( je précise que je n’ai jamais eu d’aquarium en intérieur, mes parents avait crée un bassin naturel en extérieur ou nos poissons rouges au départ vivaient comme des princes !! )
    Ayant un petit budget et plutôt « écolo » , je trouve ce type d’aquarium très beau de surcroît.
    J’avais quelques questions, si vous pouviez y répondre svp.
    Vous ajoutez du sable, mais de quel type ?
    Pour l’hiver je chauffe peu ma maison, 18-20 en moyenne, mes poissons ne risque t’ils pas d’avoir froid ?
    Pour la nourriture, y a t’il besoin de complément ?
    J’ai vu des petits escargots nettoyeur, (peut être plus amusant qu’utile ),puis je en mettre ?
    Merci pour votre partage, très détaille.
    Cordialement

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    • N’importe quel sable fera l’affaire ! Si vous avez une rivière près de chez vous avec du sable c’est l’idéal ! Perso j’ai acheté du vulgaire sable pour mortier.
      Pour la température, si vous choisissez des poissons à moindre exigence, pas de souci ! Exemple : guppys, barbus. Dans tous les cas, il faut peu de poissons !
      Pour la nourriture, oui en intérieur il faut nourrir les poissons.
      Les animaux nettoyeurs (poissons, escargots, crevettes) ça n’existe pas ! C’est un argument commercial des jardineries.
      Cordialement.

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  • Bonjour,

    Tout d’abord je tenais à vous remercier pour ce blog fort instructif et intéressant. Je le trouve vraiment bien construit et vos explications sont très clairs, ce qui le rend simple à lire.

    Je souhaiterai me lancer dans l’aventure de faire mon propre riparium. Sauf que je suis une néophyte dans le milieu de l’aquariophilie. Voici donc mes questions.

    Est il possible pour une néophyte, telle que moi de démarrer là dedans?

    Si oui, est ce qu’un aquarium de 70L brut (60*30*45) serait bien pour démarrer?

    Est il possible de planter un aquarium dans lequel des poissons sont déjà présents (néons, nez rouge, escargots). Ou est ce que cela va trop perturber l’écosystème et donc tuer les poissons présents?

    Pour finir je souhaiterai ajouter un betta ainsi que des poissons de fonds en plus de ceux deja présents (6neons et 5nez rouges). Est ce réalisable et si oui combien de poisson de fond pourraient être introduit et quel type me conseillez vous. Je pensais à des corydas.

    Je vous remercie pour vos réponses et vos explications.

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    • Quelques réponses possibles :

      Est il possible pour une néophyte, telle que moi de démarrer là dedans?

      Nous sommes tous débutants un jour 🙂 Il faut bien se documenter avant de se lancer (Internet, bouquins, etc…) et après c’est votre propre expérience qui vous guidera.

      Si oui, est ce qu’un aquarium de 70L brut (60*30*45) serait bien pour démarrer?

      Plus le volume est grand, plus c’est facile car il y a une certaine inertie ou stabilité. En riparium, un 70 L brut va donner du 50 L net voire moins. La difficulté sera dans le sur-peuplement du bac. En dessous de 40 L d’eau, il ne faut pas du tout de poisson !

      Est il possible de planter un aquarium dans lequel des poissons sont déjà présents (néons, nez rouge, escargots). Ou est ce que cela va trop perturber l’écosystème et donc tuer les poissons présents?

      Fatalement l’équilibre du bac sera perturbé oui. Le mieux serait de le vider au maximum pour l’aménager, en gardant beaucoup d’eau dans un bidon de 30 L par exemple, avec les poissons (une petite pompe à air peu faire l’affaire quelques jours. Le bidon est un accessoire très utile pour l’aquariophile. Ça permettra de retrouver plus rapidement l’équilibre ensuite car l’eau mise de côté contiendra déjà les micro-organismes nécessaires.

      Pour finir je souhaiterai ajouter un betta ainsi que des poissons de fonds en plus de ceux deja présents (6 neons et 5 nez rouges). Est ce réalisable et si oui combien de poisson de fond pourraient être introduit et quel type me conseillez vous. Je pensais à des corydas.

      Déjà 11 poissons dans peut-être 50 L d’eau, ça ne leur fait que moins de 5 L chacun. A retenir : l’énorme erreur de débutant (que nous avons tous fait) est de vouloir « collectionner » les poissons dans son aquarium. Or, poisson = source de déchets (azote) = pollution = aquarium instable et prolifération des algues. Le seul moyen d’absorber la présence de nombreux poissons c’est d’énormément planter l’aquarium. Car les plantes se nourrissent alors de l’azote (indirectement). Mais dans votre projet, votre bac sera assez petit. De plus, les corydoras sont des poissons assez fragiles qui passent leur temps à remuer le sol (et non pas à nettoyer le sol comme le promettent les vendeurs en jardinerie…). Pour Les bettas, ils sont en général incompatibles avec les autres poissons, car très « belliqueux ».

      Franchement, personnellement je trouve qu’il n’y a rien de plus beau qu’un aquarium densément planté avec seulement quelques poissons.
      C’est beau et en plus ça fonctionne !
      A vous de trouver le bon équilibre mais retenez qu’il faut respecter un minimum de 10 L par poisson et un minimum de 40 L pour l’aquarium. Ce sont des limites absolues à respecter. Certains dirons même 40 voir 60 L minimum pour chaque poisson… et ils ont raison.

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  • Bonjour!
    Je suis adepte du low-tech aussi, depuis plusieurs années, avec actuellement plus que deux bacs: un nano et un 420l.
    Votre projet est superbe, très bien pensé et visuellement très esthétique.
    Bravo!!! Blog à diffuser largement!!!
    Hélène

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      • De rien..
        Question : Je maintiens des scalaires pour la premiere fois, donc je chauffe à 26.
        Avec tetras diamants, guppys, corydoras aeneus et apistos cacatuoides.
        Est-ce que ce serait risqué selon vous de retirer le chauffage?

        Répondre
        • Franchement je ne suis pas spécialiste des scalaires. Il faut chercher sur le net pour voir s’ils peuvent se contenter de la température moyenne de votre intérieur. Ce sont des poissons quand même assez fragiles il me semble.

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          • Merci d’avoir répondu!
            Je vais chercher alors…

            Répondre
            • bonjour
              vous devriez aller faire un tour sur :
              aquabase.org et là je pense que vous pourriez trouver la temperature tout au moins la fourchette ideale pour la maintenance des scalaires
              voilà bonne recherche

              Répondre
            • Bonjour,
              Suite à la lecture de ce blog, j’ai supprimé le chauffage de mon aquarium il y a maintenant deux mois . J’ai des guppys, des néons, des rasboras (que j’ai acheté pour limiter les alevins de guppys). Impossible pour moi de ne pas mettre de couvercle par contre, pour cause de chats très intéressés et de maison sombre. Du coup le couvercle avec néons produit aussi un peu de chaleur.Tout ça fonctionne très bien et l’aquarium est plutôt joli. Comme j’habite une maison un peu humide, j’ai un déshumidificateur qui me procure du coup de l’eau ultra propre pour mettre dans mon aquarium. Quand j’aurai une maison plus claire, j’enlèverai le couvercle et je tenterai un grillage pour pouvoir laisser dépasser les plantes sans que me chats ne fassent de dégâts.
              Merci pour ce joli blog.

              Répondre
              • En effet, voici un aquarium très sympa ! Merci pour ce retour d’expérience !

                Répondre
  • seguin christine

    Voilà qui fait vraiment envie… Il y a peu de temps que j’ai un aquarium (2 mois). Mais cela veut dire que tu ne chauffes pas l’eau ??? J’ai un problème moral avec le chauffage et la lumière (bilan carbone et centrales nucléaires…). Bon la lumière, je ne peux pas éviter, il fait trop sombre chez moi. Mais le chauffage ? j’ai aux environs de 20 °C dans la pièce, est-ce que cela suffirait ? Pour l’instant j’ai des guppys, j’envisage des néons et peut-être des veuves pour limiter les guppys qui se reproduisent à toute allure (conseil d’un ami). Est-ce que tous ces poissons se contenteraient d’une eau à 20 °c ? Et les plantes ? Merci de me répondre !!!

    Répondre
    • Comme indiqué dans mon article, je ne chauffe pas mon bac ouvert (selon le principe du low-tech), et malgré ça les plantes poussent bien et les barbus comme les guppys se reproduisent. Donc la température de l’eau suit ici les variations de ma pièce de vie (cuisine, sale à manger, salon) entre 18 et 25°C chaque jour et ça à l’air de convenir.
      Perso, je conseille toujours de tester. C’est le meilleur moyen d’avoir la bonne réponse !

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      • Merci. Je tenterai ça petit à petit au retour des beaux jours. En tous cas, blog très intéressant !

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    • Mélissa Courchesne

      Le néon tétra (ou Néon bleu) vit dans une eau plus fraîche (entre 18 et 25 degrés Celsius). La lumière artificielle de mon bac permet de maintenir une telle température sans chauffe-eau. Il faut juste vérifier si les espèces de poissons s’adaptent à une eau froide.

      Pour les plantes, j’en ai et il ne semble pas avoir de problème avec de l’eau froide. Elles poussent même!

      Ma seule mécanique dans mon bac est un petit filtreur… Ce qui m’étonne encore c’est que j’ai presque pas d’algues, juste sur le filtre et une mince pellicules sur la roche. Cela fait le bonheur de mes écrevisses Red cherry et Crystal red !

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      • C’est ça qui est très intéressant avec le concept d’aquarium planté « low-tech » : les algues ne sont pas ou peu présentes.

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    • Bonjour,
      Je me permet d’ajouter un complément de réponse à votre commentaire puisque j’ai moi même un aquarium sans filtre ni chauffage. Pour la température, elle évolue en général autour de 22°, ce qui est parfait pour certains poissons (j’ai des tanichtys et des corydoras) mais qui peut être insuffisante pour d’autres. J’ai un doute pour les néons qui ont besoin d’une température plus élevée il me semble (ils survivraient certainement mais ne seraient pas dans des conditions optimales…).
      Sinon super article, j’ajouterai aussi que les melanoides sont très utiles dans un bac comme celui ci car ils emmènent les déchets organiques sous le sable au niveau des racines, et ça favorise l’élimination des déchets par les plantes

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  • Bravo !
    Et félicitation pour se post et ce concept qui est très réussi. Je suis toujours émerveillé de voir cette passion qui vous anime, je possède moi même un bac ouvert ou j’essaie de mettre quelques plantes, qui ressortent un peu de l’eau et ça fait très nature.
    je pense que ma prochaine étape dans l’aquariophilie sera un aquarium low-tech.
    Et bonne continuation !

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